La question de l’approvisionnement électrique à Kisangani préoccupe les autorités congolaises. Lors d’une réunion marquante présidée par le ministre de la Justice, il a été révélé que 120 millions USD seraient nécessaires pour réhabiliter la centrale hydroélectrique de Tshopo 1 et ériger Tshopo 2, apportant un espoir concret face à la crise énergétique amplifiée par les infrastructures vétustes.
L’initiative s’inscrit notamment dans la lignée de la visite récente du Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui a constaté de visu l’urgence de la situation. Le chef de la délégation des élus de la Tshopo, Justin Bensesana N’Zama, a souligné la diversification des sources de financement, incluant le Fonds FRIVAO et de potentiels partenariats publics-privés, renforçant ainsi l’implication communautaire dans cette relance énergétique cruciale.
Au-delà des discussions chiffrées, la situation met en lumière le besoin pressant de renouvellement des infrastructures électriques, une urgence réitérée par le directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde. Les installations actuelles, ayant trop longtemps résisté au poids des années, peinent à satisfaire la demande croissante, une réalité qui pousse à une mobilisation immédiate des ressources.
Jean Bamanisa, sénateur, a quant à lui exhorté les parlementaires à entériner des budgets additionnels jusqu’en 2027, soulignant la formation d’une société de gestion de projet entre la SNEL et un partenaire privé pour mener à bien cette tâche titanesque mais essentielle.
Sous l’œil attentif des ministres du Portefeuille et des Ressources hydrauliques, l’approche collaborative pourrait déterminer l’avenir énergétique de Kisangani et illustrer un modèle de gouvernance participative au cœur de la République Démocratique du Congo. Reste à savoir si cette convergence d’efforts saura réellement transformer une urgence présente en succès future.
Source: radiookapi.net