Un nouveau souffle pour la voirie urbaine de Bunia : telle est la promesse du récent contrat signé entre le gouvernement provincial et la Fédération des entreprises du Congo (FEC), mardi 29 octobre. Ce partenariat ambitieux, prévoyant la perception d’une taxe de 1000 USD par camion-citerne de carburant, vise à moderniser les infrastructures routières de la ville. Cette initiative fait suite à la première phase du projet, entamée en 2019, qui a permis l’asphaltage de 9 des 13 kilomètres prévus.
Malgré les succès annoncés, notamment la mobilisation de fonds à hauteur de plusieurs millions de dollars, la FEC n’a pas manqué de pointer du doigt la lenteur de l’exécution par l’entreprise SAFRICAS. Désormais, un suivi rigoureux a été promis pour garantir une meilleure avancée des travaux, lesquels incluront également la construction d’infrastructures socio-économiques cruciales.
L’impact de ce contrat ne se limitera pas aux seules routes. Il s’étendra à la réhabilitation d’écoles et de structures sanitaires ainsi qu’à l’amélioration des routes de desserte agricole dans l’ensemble de la province de l’Ituri. Cette stratégie, selon les signataires, contribuera non seulement au développement local mais renforcera aussi le bien-être communautaire en soutenant les initiatives provinciales.
Cependant, le financement de ces améliorations ne va pas sans conséquences pour les habitants de Bunia, qui voient le prix du carburant à la pompe augmenté de 300 francs congolais. Une charge additionnelle sur les épaules des citoyens, mais vue comme un investissement dans un avenir meilleur pour toute la province, un choix jugé nécessaire pour mener à terme ces projets de grande envergure.
La question demeure : cette vision d’une Bunia modernisée verra-t-elle le jour à temps et de manière efficace ? Seul l’avenir nous le dira, mais l’engagement renouvelé des parties prenantes semble placer la province de l’Ituri sur la voie du progrès.
Source: radiookapi.net