En République Démocratique du Congo, le territoire de Bukama, situé dans la province du Haut Lomami, se trouve en proie à une tourmente sociétale liée à un conflit coutumier, qui a récemment dégénéré en violences. Des drames humains, marqués par des tueries et des viols, ont entaché les villages de Maka et Katobwe, semant un vent de désolation et d’angoisse parmi les habitants.
Face à cette situation préoccupante, Amadou Kalenga, l’administrateur intérimaire du territoire, a lancé un appel vigoureux au retour au calme et au dialogue pacifique. Dans une entrevue poignante accordée à Radio Okapi, il a souligné l’impératif de conjurer ces actes de violences qui compromettent le tissu social de cette région : « Que les uns et les autres cessent de s’entretuer. Que les cas de vol, viol et autres puissent s’arrêter parce que nous sommes tous enfants d’une même province, d’un même territoire, d’un même pays. S’il y a des problèmes, ils peuvent toujours se régler autour d’une même table sans qu’il y ait forcément affrontement, sans forcément des troubles ».
Kalenga rappelle que le développement local est inextricablement lié à la paix. « Aucune entité ne peut se développer sans la paix. Les tueries pour cause des conflits coutumiers n’ont pas de place », a-t-il affirmé avec insistance. Ce plaidoyer pour la paix résonne au-delà des frontières de Bukama, révélant un défi persistant pour toute la République Démocratique du Congo : comment construire un avenir stable et prospère lorsque les conflits coutumiers continuent de déchirer le tissu social?
Cet événement tragique souligne une fois de plus la nécessité de s’attaquer à ces problèmes enracinés à travers des solutions durables et inclusives, afin d’assurer la prospérité et le bien-être des communautés locales. Le retour au dialogue et à la réconciliation semble être la clef de voûte de cette entreprise cruciale.
Source: radiookapi.net