Face à une résurgence inquiétante de la variole du singe au Kongo-Central, la communauté médicale tire la sonnette d’alarme. Avec 457 cas suspects, dont 18 confirmés, la province semble gravement touchée par cette crise sanitaire. Dr Bonheur Thsiteku, chef de la Division provinciale de la santé, pointe du doigt la forêt de Mayombe, où les traditions locales de chasse et la consommation de viande de brousse insuffisamment cuite favorisent la propagation de la maladie.
À Boma, le district du Bas-Fleuve fait figure de principal foyer épidémique, avec 13 cas confirmés, illustrant un enjeu sanitaire majeur pour cette région. En réponse, la Division provinciale de la santé et l’OMS se sont mobilisées pour équiper les équipes locales de kits de prélèvement et ont intensifié les campagnes de sensibilisation communautaire. Les autorités rappellent l’importance des mesures de prévention et l’impératif d’une vigilance accrue. Comment la population face à ce défi sanitaire à la sécurité en RDC? Quelle sera l’issue de cette lutte acharnée contre le virus Mpox?
Dans une démarche déterminée, les autorités sanitaires ciblent actuellement quatre zones de santé, jugées critiques, en mettant l’accent sur Kangu à Lukula. Cette crise soulève la question cruciale de la coexistence entre traditions locales et impératifs sanitaires modernes, une problématique qui, au-delà des frontières du Kongo-Central, fait écho à des enjeux globaux de santé publique.
Source: radiookapi.net