Marie-Thérèse Sombo, la ministre congolaise de l’Enseignement supérieur et universitaire, a marqué le coup d’envoi de l’année académique 2024-2025 par un appel vibrant à la moralisation de la gestion des universités en République Démocratique du Congo. Lors de la cérémonie d’ouverture à la Haute école de commerce de Kinshasa, elle a exhorté à une reconversion des mentalités, soulignant l’urgence de bannir les antivaleurs qui gangrènent le secteur éducatif congolais.
Sombo a insisté sur l’harmonisation des calendriers académiques entre les universités pour assurer un enseignement de qualité. Face à l’anarchie et à la prolifération d’établissements ne répondant pas aux normes de qualité et de viabilité, elle a promis de renforcer les contrôles de conformité sur l’ensemble du territoire national.
« J’ai déployé des équipes d’experts pour contrôler la gestion des établissements publics. Après Kinshasa, ces missions s’étendront dans toutes les provinces, avec un contrôle périodique assorti de sanctions positives et négatives, » a-t-elle affirmé, soulignant l’importance de la bonne gouvernance à l’ESU.
Dans un souci d’apaisement du climat académique, Sombo s’est également engagée à répondre aux revendications pressantes du corps enseignant. Les mesures annoncées incluent le paiement des arriérés, des primes de recherche, la distribution de véhicules pour compenser le manque à gagner et la mécanisation des nouveaux docteurs. Un comité de suivi des accords de Bibwa 2 sera également mis en place pour faciliter un dialogue constructif entre les parties prenantes.
La ministre prône ainsi un dialogue permanent et un renforcement des mécanismes de contrôle pour assainir et stabiliser l’environnement des établissements d’enseignement supérieur en RDC. L’objectif est clair : garantir une année académique apaisée et une gestion responsable de la chose publique.
Source: radiookapi.net