La tragédie a frappé durement la chefferie Bena Muhona, dans le territoire de Kongolo, lorsque, dimanche 27 octobre, une pluie torrentielle s’est abattue, laissant derrière elle une scène de désolation tragique. Un enfant de seulement huit ans a perdu la vie, foudroyé alors qu’il jouait au football avec ses amis dans l’enceinte de son école. L’annonce de ce drame a été faite par Kasongo Lwaka Diana, le chef coutumier de la chefferie, qui, ému, a aussi dressé le bilan des dégâts matériels et humains provoqués par ce déluge inattendu.
Les rafales dévastatrices ont laissé des stigmates dans les village, tels que Kasanga, Kimwanga, Kibeya, Tshombe, et Kiboja, où les maisons, les écoles, et même les églises n’ont pas été épargnées. « Nous sommes allés constater les dégâts. Il y a des maisons d’habitation, des écoles, des églises qui se sont effondrées. Quelques personnes ont été blessées par les briques des maisons qui se sont écroulées », a relaté Kasongo Lwaka Diana. Les habitants, sous le choc, tentent de panser les plaies et de reprendre pied après cette calamité.
Cette catastrophe suscite de nombreuses interrogations : la sécurité des infrastructures dans cette région est-elle suffisamment assurée face aux intempéries de plus en plus fréquentes ? Alors que le Tanganyika est souvent la cible de phénomènes météorologiques extrêmes, la vulnérabilité des communautés locales semble s’amplifier. Le gouvernement est-il prêt à aider ces populations à se relever et à prévenir de futurs drames ? La nécessité de renforcer les capacités locales et d’améliorer les constructions est plus pressante que jamais pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
Dans ce contexte, l’actualite rdc met en lumière non seulement les souffrances des victimes, mais pointe également la nécessité d’une réaction rapide et appropriée pour sécuriser les futures générations. Des initiatives seraient nécessaires pour prévenir de telles pertes humaines et matérielles. Comment mettre en œuvre une telle initiative quand les ressources se font rares? Les médias congolais, ainsi que les organisations internationales, sont appelés à prêter main-forte pour informer mais aussi soutenir ces efforts cruciaux.
Source: radiookapi.net