**Un ultimatum lancé au gouvernement par l’APUKIN face à des promesses non tenues**
L’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN) a nettement marqué son désaccord avec le gouvernement congolais en lançant un ultimatum de deux semaines, débuté jeudi 24 octobre, pour la réalisation des promesses faites lors des concertations de Bibwa en 2022. Un geste qui incarne une impatience palpable au sein de cette communauté académique.
Dans un communiqué poignant émis jeudi dernier, l’APUKIN souligne que depuis 2022, bon nombre d’engagements pris par l’État pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants universitaires restent lettre morte. L’exaspération des professeurs trouve son écho dans ce document qui établit le ton de la gravité de la situation. Une menace de fronde académique se dessine à l’horizon si le gouvernement ne répond pas favorablement d’ici la fin de cette échéance.
En réaction, le gouvernement, lors du conseil des ministres tenu vendredi à Kisangani, a exprimé sa satisfaction quant aux progrès des discussions en cours avec les différents syndicats, y compris ceux représentant les médecins et les enseignants. Une auto-satisfaction qui pourrait bien ne pas être partagée par tous.
Cela amène un questionnement sur la véritable efficacité des négociations en cours : les professeurs de l’Université de Kinshasa seront-ils entendus ? Alors que l’échéance approche, le spectre d’une crise universitaire plane, menaçant l’équilibre déjà précaire du domaine éducatif congolais.
Ce développement, reflétant les défis persistants dans le secteur éducatif en République Démocratique du Congo, pose une question cruciale : avec des promesses restées sans suite et une pression académique croissante, comment le gouvernement compte-t-il préserver la paix sociale et respecter ses engagements envers le corps enseignant ? Une problématique à suivre de près dans l’actualité RDC, pour laquelle l’AUPKIN souhaite une réponse concrète et rapide.
Source: radiookapi.net