Coup de tonnerre à l’Assemblée nationale de la RDC! Jacques Djoli, rapporteur de la Chambre basse, s’est exprimé de manière percutante sur l’avenir de la constitution du 18 février 2006, lors d’une interview exclusive accordée à Radio Okapi. « La constitution a atteint sa maturité d’âge et mérite d’être évaluée comme toute autre loi », a-t-il affirmé.
C’est en réponse à la récente déclaration du Président de la République, le 23 octobre à Kisangani, que Djoli émet cette perspective. Le Chef de l’Etat a en effet jugé qu’un changement de la Constitution était nécessaire, une affirmation qui s’ajoute aux discussions déjà vives parmi la population congolaise.
Djoli a annoncé la mise en place d’une commission spéciale pour mener à bien cette évaluation. L’objectif? Examiner la possibilité d’une relecture ou même d’une réécriture de la constitution en question. Cependant, il précise que ce débat doit d’abord être citoyen avant de devenir institutionnel. Il souligne que bien que le débat ne soit pas une priorité actuelle, une commission multidisciplinaire verra le jour en 2025 pour dresser l’état des lieux de ce texte fondamental qui guide le pays depuis 18 ans.
Selon Jacques Djoli, la constitution, au même titre que toute règle légale, doit subir une évaluation constante, même si elle est perçue comme une norme « sacrée », bâtie pour gérer non seulement les défis présents mais aussi anticiper ceux du futur. Cette révision promise serait-elle le changement nécessaire pour la République Démocratique du Congo? L’avenir le dira.
Dans un contexte où l’actualité politique en RDC est marquée par des discussions autour de la réforme constitutionnelle, ce développement pourrait bien être le prélude à une nouvelle ère politique.
La scène politique congolaise entre donc dans une phase cruciale où l’évaluation de la constitution pourrait ouvrir la voie à de nouvelles dynamiques politiques, socio-économiques et juridiques. Les jours à venir s’annoncent décisifs pour l’avenir du pays.
Source: radiookapi.net