Le climat politique en République Démocratique du Congo s’intensifie alors que Moïse Katumbi, figure emblématique de l’opposition et leader du parti Ensemble pour la République, a lancé des critiques acerbes envers le président Félix Tshisekedi. Dans une sortie fulgurante à la suite des déclarations controversées du président à Kisangani, Katumbi accuse ce dernier de trahir la confiance populaire en envisageant de modifier la constitution.
Des mots qui résonnent comme un coup de tonnerre dans l’arène politique congolaise : « La constitution ne changera pas. Elle a été approuvée par le peuple, et aujourd’hui, Félix Tshisekedi traite ce peuple comme des étrangers ? », a-t-il martelé avec véhémence.
Mais que cache cette implacable opposition à toute révision constitutionnelle de la part de Katumbi ? Selon lui, le problème essentiel de la RD Congo, ce n’est pas le texte fondamental, mais une gouvernance défaillante. Il accuse Tshisekedi de ne pas être prêt à diriger le pays, même après six ans au pouvoir. « Le Congo souffre de mauvaise gestion et non d’une constitution obsolète. Le pouvoir semble plus préoccupé par le musellement des opposants que par le bien-être des citoyens. », a-t-il expliqué.
Dans une attaque frontale, Katumbi qualifie de « trahison » la posture du chef de l’État. Il prévient que toute tentative de toucher à la loi fondamentale du pays se heurtera à une opposition farouche : « Personne n’acceptera qu’on touche à la constitution. Qui vivra verra. »
Les récentes déclarations de Katumbi ne manquent pas d’alimenter le débat national et posent une question cruciale : la RD Congo est-elle prête pour des changements constitutionnels ou ce débat n’est-il qu’une diversion face à des enjeux plus cruciaux tels que la gouvernance et la transparence ? Seule l’histoire le dira, mais une chose est sûre, la tension politique ne cesse de croître.
Source: mediacongo.net