En République Démocratique du Congo, la tension monte autour de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Central. La vice-ministre de l’Intérieur, Eugénie Tshiela Kamba, a récemment frappé fort avec un télégramme daté du 22 octobre 2024. Dans ce message d’urgence, elle somme les membres du bureau de l’organe délibérant ainsi que les députés provinciaux, signataires d’une pétition visant à destituer ces membres, de rejoindre Kinshasa sans délai pour consultation.
Pourquoi un tel déplacement? La vice-ministre justifie cette décision par des « raisons sécuritaires et de stabilisation des institutions provinciales ». En toile de fond, la gestion contestée des membres du bureau de l’Assemblée provinciale qui fait l’objet de plusieurs pétitions. Accusés de mauvaise gestion, tous les membres sont dans le collimateur.
La situation s’est encore envenimée lorsque le directeur administratif intérimaire, qui avait courageusement convoqué une séance plénière pour examiner ces pétitions, a été suspendu par le président de l’Assemblée. Les rumeurs courent qu’il serait désormais sous les verrous, et cette arrestation potentielle soulève bien des questions sur l’intégrité et la transparence du processus.
Comment cette affaire impacte-t-elle la stabilité politique du Kasaï-Central et, par extension, celle de la République Démocratique du Congo? Dans ce climat d’incertitude, l’actualité politique RDC capte toute l’attention des médias congolais. L’appel à Kinshasa des élus de province est-il un prélude à une intervention musclée du pouvoir central pour maintenir l’ordre? Les prochaines semaines seront cruciales pour l’évolution de la sécurité en République Démocratique du Congo.
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Source: mediacongo.net