Franck Diongo, ancien député et opposant notoire au régime de Félix Tshisekedi, a suscité une vague de spéculations lors de son récent séjour à Kigali, au Rwanda. Alors qu’il vit en exil en Belgique depuis l’année dernière, sa présence à Kigali alimente les rumeurs sur son éventuelle adhésion au mouvement rebelle M23, une information vivement démentie par l’intéressé. Jean-Claude Mvuemba, également en exil, confirme les discussions entourant Diongo mais se démarque de toute collaboration avec des entités rebelles.
Diongo, contacté par Corneille Naanga de l’Alliance Fleuve Congo, a affirmé que ses intentions à Kigali sont purement politiques. Sa déclaration sur X indique qu’il mène une « campagne internationale » non pour rejoindre une rébellion, mais pour sensibiliser contre la présidence actuelle de Félix Tshisekedi.
Quelle est donc la véritable ambition de Franck Diongo? Cherche-t-il à renforcer son influence politique à l’échelle régionale, ou est-il réellement sur le point de franchir le pas vers une alliance controversée? Son voyage à travers plusieurs pays africains comme l’Angola, le Burundi, l’Ouganda, et même jusqu’à l’Union africaine à Addis-Abeba montre une dynamique politique complexe.
L’ancien président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central, Mvuemba, a quant à lui déclaré : « Je ne peux accepter la guerre. Autant j’ai combattu l’AFDL, autant je combats toutes les rébellions. »
Diongo doit maintenant faire face à une publication alléguée de documents personnels, promettant des poursuites judiciaires à Kigali et Bruxelles. Ce développement pourrait influencer profondément la scène politique de la RDC et la perception internationale du leadership congolais.
Dans cette atmosphère tendue, un seul point reste clair : le paysage politique congolais reste volatil, marqué par des mouvements inattendus et des stratégies qui dépassent souvent les frontières nationales.
Source: mediacongo.net