Le ministère de la Santé de la République Démocratique du Congo a inauguré, le 22 octobre, une importante enquête pour évaluer l’impact du VIH sur la population de Kinshasa et au-delà. Sous l’appellation CODPHIA, cette enquête, déployée sur une période de trois mois, couvrira 192 zones de dénombrement réparties dans 23 communes de la capitale, ainsi que dans les provinces de Lualaba et du Haut-Katanga. Pourquoi une telle enquête est-elle cruciale ? Elle vise à recueillir des données précises sur les indicateurs du VIH parmi les adultes et à mesurer l’efficacité des services de prévention, de soins et de traitement disponibles.
Cette initiative est soutenue par des partenaires internationaux tels que le Centre de prévention et de contrôle des maladies (CDC), qui apportera son expertise technique et financière. Selon Delayo Zomahoun, porte-parole du CDC, l’implication du centre ne se limite pas au financement, mais s’étend à un support technique significatif avec l’envoi d’experts sur le terrain. Un soutien salué par l’ambassadrice des États-Unis, Lucy Tamlyn, qui a exprimé son respect pour les enquêteurs, soulignant les efforts soutenus qu’ils déploieront durant cette mission.
Avec environ 24 000 ménages à visiter, cette enquête s’annonce comme un pilier central pour adapter les stratégies de lutte contre le VIH en République Démocratique du Congo. Les résultats recueillis seront, bien entendu, gardés dans la plus stricte confidentialité afin de protéger la vie privée des participants. Le Professeur Mashinda Kulimba Désiré, Directeur de l’École de santé publique de Kinshasa et représentant du ministre de la Santé, a exprimé l’espoir que CODPHIA fournisse des estimations solides, gage de la réactivité des programmes de santé publique du pays.
Cette étude s’inscrit dans un contexte mondial où la lutte contre le VIH reste une priorité pour de nombreux gouvernements et institutions sanitaires. L’engagement de la RDC dans cette voie témoigne de sa volonté d’améliorer la santé publique et de combattre cette crise de santé avec des moyens adaptés et des partenariats stratégiques.
Source: radiookapi.net