La montée alarmante des eaux de la rivière Ubangi dans la province du Nord-Ubangi, en République Démocratique du Congo, a laissé 23 847 personnes, dont des réfugiés centrafricains et des habitants locaux, sans abri. Cette situation d’urgence, qui frappe les quartiers de Kambo et Komodu dans la commune de Nganza, résulte des pluies diluviennes qui se sont abattues au cours de la première quinzaine d’octobre.
Rose Tololi, bourgmestre de Nganza, souligne l’ampleur de la catastrophe naturelle, qui a envahi des maisons, des églises, des écoles et même des installations sanitaires. « Les habitants sont noyés sous les eaux de l’Ubangi dont le niveau continue de monter », indique-t-elle, partageant son inquiétude face à une possible crise sanitaire due aux maladies hydriques.
Plus de 2 700 ménages sont touchés par cette montée des eaux atypique de la rivière, précipitant plusieurs milliers d’autochtones et de réfugiés dans la précarité. Malgré l’urgence et l’ampleur des dégâts, aucune aide n’a encore été mobilisée pour soutenir ces populations sinistrées. Cette catastrophe met en lumière les enjeux environnementaux auxquels la région du Nord-Ubangi doit régulièrement faire face, soulignant le besoin crucial de stratégies de gestion des crises naturelles.
Alors que le monde est de plus en plus confronté aux effets du changement climatique, les inondations récurrentes en RDC représentent un défi persistant pour les autorités locales et nécessitent une attention internationale accrue pour atténuer les futurs désastres de cette envergure dans la région.
Source: mediacongo.net