À Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, une initiative cruciale a été mise en place pour sensibiliser le personnel féminin de la Direction provinciale des impôts aux réalités du cancer du sein et du col de l’utérus. Cette démarche, qui s’est déroulée le samedi 19 octobre, a été animée par des spécialistes de la clinique CEDC, réputée pour son engagement en faveur du dépistage précoce de ces maladies qui touchent intensément la population féminine.
Les informations relayées lors de cette session ont revêtu une importance capitale. Elles ont permis aux participantes de mieux comprendre les causes, les facteurs de risque, mais surtout, les comportements à adopter pour se prémunir contre ces cancers. Dans un contexte où le poids de la maladie représente un fardeau important pour les femmes de la région, cette initiative apparaît comme une bouffée d’air frais.
Clémentine Nango, cheffe de Division des affaires sociales, a saisi cette occasion pour inciter ses collègues à prendre soin de leur santé, faisant écho au vieil adage : « prévenir vaut mieux que guérir ». Cette sensibilisation ne s’est pas limitée aux femmes, certains hommes de l’administration ont également pris part aux échanges et se sont engagés à encourager les femmes de leur entourage à suivre la même démarche.
En s’inscrivant dans une dynamique de santé préventive, cette action démontre que la lutte contre le cancer doit commencer par une prise de conscience collective et individuelle. Ce type de sensibilisation, outre sa dimension éducative, contribue également à la déconstruction de nombreux préjugés entourant ces maladies. Les professionnels de santé recommandent d’ailleurs un dépistage régulier comme le moyen le plus efficace de lutter contre l’évolution insidieuse de ces cancers.
Ainsi, à travers cette initiative, le Nord-Kivu semble prendre à bras le corps la question de la santé féminine, offrant une lueur d’espoir dans la lutte contre le cancer en République Démocratique du Congo. Cette mesure pourrait bien amorcer une vague de changements positifs pour la santé publique locale, inspirant d’autres régions à emprunter cette voie.
Source: radiookapi.net