Dans la chefferie de Banyali Tchabi, dans le territoire d’Irumu en Ituri, l’absence de réseau de téléphonie mobile depuis quatre mois inquiète gravement la population. Après la visite récente d’une délégation de la MONUSCO, Etienne Bagayao, représentant de l’autorité coutumière, a exprimé l’urgence de la situation.
Que faire lorsque la communication est rompue dans un contexte aussi alarmant? Ce territoire, non seulement isolé mais en proie à l’activisme des rebelles ADF, se trouve en silence radio total depuis que l’unique antenne de réseau Vodacom alimentée par énergie solaire est tombée en panne.
Cette privation de communication expose la population à des risques sécuritaires accrus. « En cas d’attaque des ADF, nous ne pourrions même pas alerter l’extérieur », déplore M. Bagayao. Alors que chaque instant compte pour la sécurité des habitants, l’isolement complique la réponse aux potentiels assauts des rebelles.
Ce plaidoyer en direction du gouvernement et des autorités compétentes met en lumière un besoin urgent : rétablir le réseau pour assurer la sécurité et le bien-être d’une population laissée pour compte. Il rappelle aussi la vulnérabilité des infrastructures en zone de conflit, où la communication devient une bouée de sauvetage.
Malgré les sollicitations, la société de télécommunication Vodacom n’a pas donné suite aux demandes de réaction, laissant ainsi la chefferie de Banyali Tchabi dans un silence inquiétant.
Source: radiookapi.net