Kinshasa sous les eaux : une ville paralysée face à l’urgence assainissement.
Ce samedi 19 octobre, les Kinois ont vu leur quotidien brusquement arrêté par des pluies torrentielles transformant la capitale congolaise en un véritable champ de bataille aquatique. À qui la faute ? Les artères principales, habituellement encombrées par une circulation houleuse, se sont révélées infranchissables, piégeant ses 12 millions d’habitants.
Des scènes témoignant d’une ville mal préparée. Dans cette métropole où taxis, taxis-bus et motos constituent l’épine dorsale du transport quotidien, les averses ont révélé la vulnérabilité du réseau urbain. Caniveaux bouchés et routes dégradées ont laissé place à des torrents impitoyables, menaçant tant les habitations que la sécurité des citadins.
Les quartiers, des plus populaires aux plus huppés comme la commune de la Gombe, n’ont pas été épargnés. Le silence des marchés, la fermeture des écoles et commerces, témoignait d’une journée où la prudence surpassait la résignation.
Face à cette catastrophe, quelques âmes courageuses ont bravé les éléments, mais la crainte de l’électrocution ou des noyades a dissuadé la grande majorité. Des habitants déconcertés appellent à l’action : déboucher les caniveaux, redoubler d’efforts dans l’assainissement et prévenir une répétition de ces désastres qui pourraient se transformer en tragédies habituelles.
Kinshasa, pépite africaine sous la pluie, dévoile un besoin urgent de réévaluation de ses infrastructures. Comment garantir un avenir sûr pour ses citoyens alors que l’urbanisation rapide et le changement climatique ne cesseront de frapper à sa porte ?
Source: radiookapi.net