La journée du vendredi 18 octobre 2024 restera sans doute dans les annales économiques de la République Démocratique du Congo (RDC) comme celle où les craintes de pénurie de carburant ont été apaisées. Les résidents de Kinshasa, capitale de la RDC, peuvent désormais respirer un peu plus facilement après la rencontre décisive entre le ministre de l’Économie nationale et les principaux acteurs du secteur pétrolier.
Dans un contexte de tension où des rumeurs de pénurie suscitent l’inquiétude, la déclaration conjointe de Franck Beaussart, directeur général de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR), et du vice-Premier ministre de l’Économie, a rassuré les Kinois. Le compte rendu de cette rencontre fait état de mesures concrètes pour assurer la continuité de l’approvisionnement en produits pétroliers, encouragées par la vision stratégique du président de la République visant à stabiliser le coût de la vie dans la mégapole congolaise.
Un défi économique majeur semble avoir été relevé grâce à un engagement gouvernemental intensifié pour compenser les manques à gagner, estimés à 217 millions USD pour 2024. La mobilisation des ressources permettra d’ajuster les prix à la pompe et d’alléger ainsi le fardeau économique des consommateurs. Cela renforce le sentiment de responsabilité du gouvernement face aux exigences pressantes du secteur.
Faut-il donc s’attendre à une accalmie permanente sur le marché des hydrocarbures ? Évidemment, tant que les engagements de restructuration et de réorganisation ne faiblissent pas. Le quotidien congolais « Congo Nouveau » illustre la disparité actuellement observée dans les stations-service de Kinshasa et souligne l’initiative proactive du responsable de SOCIR pour clarifier la situation.
Au cœur des discussions entre opérateurs et représentants étatiques, une volonté commune de dépasser les divergences, comme le précisait Daniel Mukoko Samba, ministre concerné. Dans un message fort, il a détaillé les stratégies destinées à lever les embâcles économiques, s’alignant ainsi sur la politique tracée par le Chef de l’État pour revitaliser le pouvoir d’achat des congolais.
Bien que le défi soit immense, l’engagement de réformer le secteur pétrolier promet une stabilisation tant attendue du marché des carburants en RDC. L’initiative actuelle pourrait-elle signaler une transformation durable, ou ne s’agit-il que d’une pause temporaire dans la turbulence économique ? Seul l’avenir nous le dira, néanmoins la voie semble maintenant tracée pour une plus grande stabilité financière pour la population congolaise.
Source: radiookapi.net