Dans un contexte où les élections en République Démocratique du Congo revêtent une importance cruciale, l’École de Formation Électorale en Afrique Centrale (EFEAC) a marqué son empreinte lors d’une cérémonie tenue à Kinshasa. Le mercure était au rendez-vous, ce 16 octobre, lorsque Dieudonné Mirimo, Secrétaire général administratif et financier de l’institution, a solennellement recommandé la sauvegarde d’un fichier électoral permanent. S’exprimant lors de la remise des Certificats d’Études Avancées (CAS), il a souligné l’impact budgétaire significatif qu’un tel outil pourrait représenter. La promesse de réduire les dépenses colossales engagées régulièrement pour l’inscription des électeurs fait rêver dans un pays où chaque dollar compte.
Mais au-delà de ces considérations économiques, la perspective d’utiliser les matériels électoraux de précédents cycles pourrait bien transformer la manière dont la RDC envisage son avenir électoral. Cette optimisation des ressources, inspirée d’autres nations, vise une meilleure pérennité matérielle et stratégique.
Alors que l’EFEAC s’efforce de professionnaliser les acteurs du processus électoral, elle incite ses diplômés à aborder les défis électoraux avec une expertise qu’elle entend renforcer. Les dispositifs d’un à deux semaines qu’elle propose visent à armer les participants d’un savoir-faire inestimable, crucial pour une RDC qui se heurte souvent à des conflits post-électoraux. Christoph Stueckelberger, Directeur général de l’EFEAC, n’a pas manqué de rappeler l’importance de ces initiatives, tant pour la RDC que pour l’Afrique centrale.
En conclusion, face à une nouvelle ère électorale, les actions éducatives de l’EFEAC résonnent comme un appel à l’efficience et à la prévoyance. Le défi de garantir une transition sans turbulence électorale demeure, mais pourrait bien trouver dans l’engagement de ces nouveaux professionnels électoraux, une réponse durable et espérée.
Source: radiookapi.net