La fermeture impromptue de BELTEXCO à Kananga embrase les craintes économiques dans le Kasaï-Central. En ce lundi 7 octobre, Jean-Pierre Kamuabo, le vice-président de la FENAPEC, n’a pas caché son inquiétude sur les ondes de Radio Okapi après l’annonce de cette fermeture. BELTEXCO, pilier du ravitaillement local, s’est retiré, laissant derrière lui des dépôts quasi-vides et une chaîne d’approvisionnement brisée. Comment la province, déjà fusillée par le départ d’UNIBRA, pourrait-elle se redresser sans ce soutien vital ? Kamuabo s’interroge et interpelle le Gouvernement national : quelles mesures seront prises pour éviter que d’autres opérateurs économiques ne prennent la même fuite ? Avec sa fermeture, c’est une question de survie économique qui s’impose au Kasaï-Central, risquant de s’étendre à d’autres régions de la République Démocratique du Congo. L’événement met en lumière une désertification commerciale alarmante et appelle à une réévaluation urgente du climat des affaires. Alors que de nombreuses petites et moyennes entreprises tentent de rester à flot, l’appel à l’action pourrait être l’ultime recours avant un naufrage économique sans précédent. Au fur et à mesure que les enjeux économiques prennent de l’ampleur, les attentes envers le gouvernement se font de plus en plus pressantes. La situation en République Démocratique du Congo appelle à un sursaut nécessaire pour restaurer la confiance dans un marché déjà fragile.
Source: radiookapi.net