Le mercredi 2 octobre 2024, la commune de Mbunya a été le théâtre de la démolition de nombreux commerces pirates, une opération orchestrée par le comité communal de sécurité. La scène était empreinte d’émotion, les visages tristes des commerçants parlant d’eux-mêmes. Femmes, jeunes, personnes âgées, tous ont été touchés par cette mesure draconienne.
Le bourgmestre de Mbunya, Jean Marie FWAMBA, a supervisé personnellement l’opération, aux côtés d’autres membres du comité de sécurité. Ils ont mis en œuvre la décision de démolir les étalages et boutiques installées sans autorisation sur la voie publique, entravant la circulation normale.
La rue Ituri a été la première cible de cette initiative, mais la campagne est loin d’être terminée. Il est prévu de s’étendre à d’autres quartiers où l’occupation illégale des routes et chaussées est notable, selon les informations partagées par la municipalité et relayées par RTNC.CD.
Toutefois, cette décision ne fait pas l’unanimité. Nombreux sont ceux qui s’inquiètent de l’impact sur leur moyen de subsistance. « C’est avec ce travail que je nourris mes enfants. Où vais-je aller maintenant ? » s’est interrogée, la voix tremblante, une vendeuse affectée par cette mesure.
Pour encadrer ce changement, Jean Marie FWAMBA a publié un communiqué officiel. Il invite tous les commerçants ambulants à venir s’enregistrer dans un délai de 14 jours, une échéance débutant le 2 octobre 2024. Il reste à voir si cet enregistrement ouvrira la voie à une solution viable pour ces commerçants démunis.
Cet événement à Mbunya soulève des questions sur les droits et moyens de subsistance des commerçants informels, une problématique courante en République Démocratique du Congo. Cette tension entre régulation et vie quotidienne reflète des défis plus larges auxquels bien des autorités locales sont confrontées dans le pays.
Source: rtnc.cd