Un Élan de Modernisation : Le Poste Frontalier Ruzizi II Transformé
Le Sud-Kivu a franchi un seuil dans sa quête de développement et de modernisation avec la réception officielle du poste frontalier à arrêt unique de Ruzizi II, solidement érigé à l’intersection entre Bukavu en RDC et Cyangugu au Rwanda. Ce projet d’envergure, porté par Trade Mark Africa et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), et financé par l’Union européenne à hauteur de 22 millions de dollars, est une véritable avancée infrastructurelle.
Rehaussant le profil de la frontière, cette modernisation inclut un bâtiment administratif de trois niveaux, de nouveaux guichets d’immigration, une cabine de scannage, et le pavage en béton armé des voies d’accès. Ce projet ne se contente pas de revisiter l’idée traditionnelle de frontière, il redéfinit la porosité des échanges entre deux nations.
Alors que l’évaluation technique récente a donné le feu vert à l’acquisition des travaux, elle a également souligné la nécessité de mobiliser davantage de ressources pour finaliser les ajustements nécessaires. Les parties prenantes ont été exhortées à ne pas faiblir dans leurs efforts.
Le ministre des Infrastructures, Georges Kibonge, a souligné la nécessité d’un achèvement rapide de ces ajustements, exprimant son enthousiasme pour la prochaine inauguration. « Nous ne devons pas relâcher notre vigilance », a-t-il déclaré, souhaitant que la deuxième phase du projet s’accomplisse avec la même rigueur.
L’ouverture officielle du poste est prévue dans un mois, ce qui devrait marquer un jalon significatif non seulement pour la sécurité et le commerce transfrontalier, mais aussi pour le développement socio-économique de la région.
Ce projet phare n’est pas qu’une simple amélioration logistique ; il est le symbole d’une harmonisation des relations régionales, promesse de prospérité partagée. En renforçant la sécurité à la frontière, la République Démocratique du Congo fait un pas de géant vers une plus grande stabilité régionale. Un enjeu majeur qui résonne avec les défis contemporains de sécurité et d’échanges mondialisés.
Source: radiookapi.net