Dans les rues de Lubumbashi, l’avenue Araucarias, située au cœur de la commune de Rwashi, est devenue le triste symbole d’un chantier abandonné. Depuis la suspension des travaux de réhabilitation, la poussière règne en maître, alimentant la frustration des riverains. Les habitants, ce vendredi 27 septembre 2024, sont à bout de souffle, exprimant leur colère face à une situation qu’ils n’ont que trop endurée.

Les travaux, pourtant vitaux pour cette artère, sont en suspens depuis deux mois. La confrontation entre l’entreprise responsable et le gouvernement provincial semble avoir mis fin aux efforts de réhabilitation, plongeant les résidents dans un quotidien fait de poussière et de désordre.

Dans ce quartier stratégique de Lubumbashi, chaque passage de véhicule soulève un nuage suffocant, paralysant les nombreuses activités commerciales qui bordent la route. Des boutiques aux restaurants, les commerçants sont en arrêt forcé, incapables de résister plus longtemps à des conditions de vie inadmissibles. « Nous sommes devenus prisonniers de cette situation, incapable de poursuivre notre activité à cause de la poussière », explique une commerçante désespérée.

La voix des habitants est unanime : la reprise des travaux est une nécessité. Ces riverains qui voient leur quotidien perturbé par cette stagnation posent une question pressante : Jusqu’à quand devront-ils supporter cette impasse ? Un chauffeur de tricycle souligne l’ironie de la situation : « On nous envoie la police quand nous réclamons notre droit à une route décente », déplore-t-il.

L’Avenue Araucarias est cruciale pour le réseau routier de la ville, reliant plusieurs quartiers importants, et les craintes augmentent à l’approche de la saison des pluies, qui risque de transformer cette route en véritable cauchemar boueux.

Du cœur de Lubumbashi à l’attention des autorités provinciales, l’appel au changement résonne comme un écho inextinguible. Avant que la situation ne se dégrade davantage, les habitants exhortent le gouvernement à agir, à prendre ses responsabilités afin d’éviter une détérioration supplémentaire de la qualité de vie à Rwashi.

Source: linterview.cd