Le ministère de l’Environnement du Tanganyika a officiellement lancé une campagne de sensibilisation destinée à éradiquer la pratique de la défécation à l’air libre sur l’ensemble de la province, selon un communiqué publié le 25 septembre. Joseph-Barnabé Kalonda Kantala, ministre provincial de l’Environnement, a déclaré : « La défécation à l’air libre est un problème de santé publique majeur qui affecte notre environnement et le bien-être de notre communauté. »
Ce phénomène, qui représente un danger sanitaire pour les résidents et les animaux, met en lumière la nécessité urgente d’une réponse collective à cette question. Le ministère exhorte les habitants du Tanganyika à construire des latrines adéquates et à s’équiper pour le lavage des mains, afin de répondre aux normes essentielles d’hygiène.
Cette initiative n’est pas simplement une réponse ponctuelle, mais un élément d’une stratégie globale visant à promouvoir un environnement sain, essentiel à la protection de la communauté du Tanganyika. À travers ces efforts, la région espère améliorer significativement la qualité de vie de ses habitants et répondre durablement aux enjeux de santé publique.
Tandis que la question de l’accès aux installations sanitaires reste une préoccupation mondiale, la démarche entreprise ici peut être vue comme un modèle inspirant pour d’autres régions confrontées à des défis similaires, à l’échelle nationale et internationale. En mettant un terme à la défécation à l’air libre, le Tanganyika se positionne en faveur de la sécurité et du bien-être de sa population, tout en contribuant à l’amélioration des conditions environnementales dans la République Démocratique du Congo. Faut-il s’attendre à voir la RDC adopter cette initiative à plus large échelle pour garantir un avenir propre et sain à ses citoyens ?
Source: rtnc.cd