Le Kenya, ambitieux et déterminé, se prépare à écrire une nouvelle page de l’histoire sportive africaine en accueillant le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, suivi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2027. Ces deux prestigieux événements seront le fruit d’une collaboration sans précédent avec l’Ouganda et la Tanzanie.
Cette semaine, Patrice Motsepe, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), a foulé le sol de Nairobi pour évaluer les progrès réalisés dans la préparation de ces tournois. Sa visite n’a pas manqué de souligner l’ampleur des efforts encore nécessaires, surtout pour le CHAN, prévu pour février prochain, cible des espoirs de consolidation du football local africain.
Au cœur de ce défi, le Moi International Sports Complex Kasarani, fleuron des infrastructures sportives kényanes, subit une rénovation complète pour ses 60 000 sièges. Tandis que le stade Nyayo, un peu plus modeste mais crucial pour cette entreprise avec ses 30 000 places, est également en métamorphose. Dans un élan de modernisation, le gouvernement kényan pose aussi les bases du Talanta Sports City, un complexe ultramoderne destiné à hisser le Kenya au sommet de l’hospitalité sportive. Ce dernier sera prêt à accueillir les cérémonies fastueuses de la CAN 2027 dès décembre 2025.
Face aux enjeux colossaux, le président William Ruto a réaffirmé son engagement à ce que le pays ne répète pas le fiasco de l’édition 2018, où le retard dans les préparations avait coûté le CHAN au profit du Rwanda. Cette fois, il se veut rassurant : le Kenya a appris de ses erreurs et promet que les stades seront fin prêts à accueillir les passionnés de football africain.
La question qui demeure est de savoir si le Kenya réussira à transformer cet engagement en une réalité palpable et immuable. L’enjeu est de taille, entre pression internationale et fierté nationale.
Source: footrdc.com