À Kananga, Kasaï-Central, la grogne monte parmi les anciens employés de la société de gardiennage Magenya Sécurité. Plus de quatre-vingts d’entre eux, se retrouvant sans emploi à la suite d’une fin de contrat, revendiquent leurs indemnités de sortie. Alors que ces salariés cherchent à faire entendre leurs revendications depuis le 1er mai 2024, leurs demandes sont restées sans réponse, plongeant ces travailleurs dans le désespoir.
Ces anciens agents, par la voix de leur porte-parole, ont fait part de leur frustration à la presse, mardi 24 septembre. « Nous n’avons pas toujours eu de réponses malgré nos multiples réclamations, » affirmait-il, déplorant l’indifférence manifeste de leur ancien employeur. Ils en appellent désormais aux autorités nationales pour obtenir ce qu’ils estiment leur revenir de droit, conformément à leur contrat et au code du travail en vigueur en République Démocratique du Congo.
Cependant, du côté de Magenya, le chef d’agence local déclare être démuni face à cette situation. « Je n’ai pas le pouvoir de répondre à leurs revendications, » a-t-il confié à Radio Okapi, soulignant que le dossier des agents a été transmis à la hiérarchie de l’entreprise. Cette impasse administrative semble éloigner encore un peu plus ces anciens travailleurs de leurs indemnités tant espérées.
Cette situation met en lumière le climat social tendu et les défis persistants dans le monde du travail en RDC. À l’heure où les médias congolais sont le témoin des évolutions de la société, cette affaire pourrait bien devenir le symbole d’une lutte plus large pour le respect des droits des travailleurs dans le pays.
Source: radiookapi.net