Le Kasaï-Oriental s’engage résolument dans une stratégie de redynamisation agricole. Lors d’une rencontre déterminante qui s’est tenue du 21 au 23 septembre, le vice-gouverneur Augustin Kayembe Mulemena a échangé avec les acteurs économiques locaux sur l’importance cruciale de l’agriculture pour le développement de la province. Cette initiative s’inscrit dans la vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de favoriser « la revanche du sol sur le sous-sol ».
Au cœur de cette réunion, l’engagement des participants à labourer 600 hectares pour la saison agricole en cours a été ratifié. Pour Blaise Tshipukana, un des opérateurs économiques présents, ce choix est une obligation : « Je suis marqué par cette vision des autorités locales. Je crois que la meilleure action que nous puissions entreprendre est de soutenir ce projet sans aucune hésitation. Cela relève d’un intérêt commun car l’insécurité alimentaire est un fléau global. L’agriculture est devenue un enjeu central, même pour les puissances économiques mondiales. »
Le vice-gouverneur Kayembe ne fait que suivre ses promesses d’investiture, affichant une volonté claire de placer l’agriculture au cœur des priorités provinciales. Cette orientation pourrait-elle transformer le Kasaï-Oriental en pilier de sécurité alimentaire en RDC ? La question reste ouverte, mais avec des initiatives telles que celle-ci, l’optimisme est permis.
C’est un défi ambitieux qui, s’il réussit, pourrait offrir de nouvelles perspectives économiques et renforcer la sécurité alimentaire dans la région. Un pari audacieux, mais nécessaire, pour une province qui cherche à se redéfinir et à s’élever au rang des modèles agricoles en Afrique centrale. La République Démocratique du Congo se tourne vers le sol fertile pour répondre à la crise en RDC, suivant une tendance mondiale d’investissement dans les ressources durables.
Source: rtnc.cd