Le 23 septembre 2024, à l’occasion de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a accueilli à New York un invité de marque : José Fernandez, Sous-secrétaire d’État américain en charge de la croissance économique, de l’énergie et de l’environnement. Cette rencontre symbolise un tournant potentiel pour l’économie de la République Démocratique du Congo, au moment où le pays cherche à renforcer sa position sur les marchés mondiaux des minéraux.
Les discussions, selon la presse présidentielle, ont porté sur l’engagement des États-Unis à investir dans l’industrie locale de transformation de minéraux stratégiques comme le coltan, le cobalt, le lithium et le cuivre. L’intérêt manifeste des Américains pour ces ressources, essentielles à la transition énergétique mondiale, pourrait bien redéfinir les échanges économiques entre les deux pays.
Quel pourrait être l’impact de tels investissements ? Avec des matières premières au cœur des nouvelles technologies, la RDC se place comme un acteur clé dans les chaînes d’approvisionnement internationales. Le ministre congolais des Mines et le président du conseil d’administration de la Gecamines ont, aux côtés d’une délégation de la société Buenassa, renforcé cette perspective. Ils ont restitué au Président Tshisekedi les conclusions d’une table-ronde, tenue en partenariat avec le magazine Foreign Policy, sur les opportunités des partenariats pour investir dans les minéraux critiques.
Par ailleurs, un projet pharaonique de construction d’une raffinerie de cuivre et de cobalt dans la province du Lualaba, dans le sud de la RDC, est à l’étude. Une telle infrastructure promet non seulement de valoriser localement les ressources mais aussi de créer des milliers d’emplois.
Alors que Félix Tshisekedi s’apprête à s’exprimer à la tribune des Nations Unies, les regards sont tournés vers ces nouvelles alliances. À New York, se joue une partie de l’avenir économique de la RDC, entre potentiel minier et transition énergétique mondiale. Quelles seront les conséquences de ces engagements sur l’avenir économique du Congo ?
Source: rtnc.cd