Dans le territoire de Tshilenge, province du Kasaï-Oriental, un désastre météorologique a frappé jeudi 19 septembre, bouleversant le quotidien de nombreux habitants. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région ont laissé un paysage dévasté : pas moins de quarante maisons réduites en ruines, et des centaines de personnes désormais sans toit. Tandis que certains trouvent refuge chez des voisins bienveillants, d’autres doivent, hélas, compter sur la clémence de la belle étoile pour passer leurs nuits.

Maisons éventrées, centres de santé endommagés, et cinq écoles sans toitures : tel est le triste bilan que dresse Béatrice Ndelela, bourgmestre de la commune rurale de Tshilenge. Cette dernière, consciente de l’ampleur des ravages, promet de remonter l’information à sa hiérarchie afin d’organiser une aide aux sinistrés. Un beau discours, mais qu’en sera-t-il réellement sur le terrain ? La nécessité d’une action urgente se fait sentir pour prévenir une crise humanitaire en gestation.

En plus des habitations, l’agriculture subit également les foudres de cet épisode climatique. Des cours d’eau et rivières en crue empêchent l’accès aux champs, menaçant la sécurité alimentaire de cette région déjà vulnérable. Alors que la communauté regarde vers les autorités, espérant des secours rapides, elle se pose la question de l’intensification de ces phénomènes météorologiques. Est-on prêt à faire face à de telles catastrophes répétées ?

En somme, cet événement met en exergue la fragilité des infrastructures locales face aux aléas du climat. Une situation qui interpelle non seulement les habitants de Tshilenge, mais aussi au-delà, soulignant des enjeux globaux majeurs liés aux changements climatiques et à leur impact en République Démocratique du Congo. Alors, quelles mesures prendront les dirigeants pour éviter que ce scénario catastrophe ne devienne une triste routine ? L’heure est à l’unité et à la réactivité pour un avenir plus sécuritaire.

Source: radiookapi.net