À Beni-Mbau, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), une nouvelle directive concernant la vente du cacao vient d’être réaffirmée par le chef de secteur Léon Kakule Siviwe. Cette mesure, déjà édictée par le gouverneur de province, le général Peter Cirimwami, ne vise pas seulement à enrayer le vol de cacao dans les champs, mais également à combattre la criminalité croissante autour de ce produit très prisé pour sa valeur économique. Pourquoi cette réglementation stricte? Pour assurer une traçabilité optimale du cacao, bien sûr. Dans l’arrêté publié ce vendredi 20 septembre, il est clairement stipulé que seules les transactions légales via des sites certifiés sont autorisées. Cela signifie qu’il n’est désormais plus possible de vendre ou d’acheter du cacao frais n’importe où. « Ce n’est pas n’importe qui, qui doit désormais vendre le cacao. Seuls les planteurs bien identifiés sont autorisés à le vendre » déclare Léon Kakule Siviwe, cimentant ainsi la nécessité de réguler ce marché lucratif. Toutes transactions doivent obligatoirement se faire dans des dépôts certifiés possédant les documents réglementaires, et chaque planteur doit avoir sa carte d’identification délivrée par les autorités compétentes. Un pas de plus vers la rationalisation de cette filière économique cruciale pour la région. Ces restrictions étaient d’autant plus urgentes que le commerce anarchique du cacao alimentait également des réseaux de criminalité. Cette mesure pourrait-elle amener à une augmentation des prix du cacao sur le marché et impacter positivement ou négativement la filière dans sa globalité ? Le temps nous le dira. Une évolution cruciale pour le secteur économique en République Démocratique du Congo, qui suit ici un modèle de gestion plus méthodique afin de maximiser les bénéfices locaux tout en renforçant la sécurité autour de cette denrée précieuse.
Source: radiookapi.net