Lors de sa récente visite à la fonderie de KAMOA à Kolwezi, dans le Lualaba, Jean Lucien Busa, ministre du Portefeuille, s’est penché sur la mise en œuvre de la politique gouvernementale de préférence commerciale réciproque. Ce projet, qualifié d’intégrateur par le ministre, marque une étape décisive dans la transformation locale des produits miniers primaires congolais.
La République Démocratique du Congo, vaste territoire minier aux ressources abondantes, aspire à produire localement une valeur ajoutée à travers la transformation de ses ressources minières directement sur son sol. Cette démarche vise non seulement à stimuler l’économie locale, mais également à renforcer la position du pays sur le marché international.
Jean Lucien Busa a insisté sur l’importance d’un processus de vente basé sur la transparence, dans lequel l’État actionnaire collabore avec d’autres partenaires pour garantir que la sélection des acheteurs respecte des normes élevées de compétitivité et de transparence. « La préférence commerciale ira aux partenaires sous conditions de compétitivité identique », a-t-il précisé, accentuant la nécessité d’une coopération efficace et loyale.
La fonderie de cuivre KAMOA constitue un pilier industriel stratégique pour la RDC. Dotée d’un investissement direct étranger substantiel de 7,2 milliards de dollars américains, elle est capable de produire jusqu’à 440 000 tonnes. Cela représente un atout majeur pour l’économie du pays, contribuant fortement aux nouvelles économiques du Congo et consolidant sa réputation sur la scène internationale.
La visite ministérielle a ainsi confirmé le lancement d’un processus clé pour la RDC, déterminée à valoriser ses ressources naturelles par la transformation industrielle locale. Face à un marché mondial compétitif, cette politique pourrait bien être le levier nécessaire pour propulser la RDC vers de nouvelles hauteurs économiques.
Source: radiookapi.net