**Sud-Kivu : le meurtre révoltant d’un agent humanitaire par des rebelles Raia Mutomboki Wazalendo**

Dans une tragédie qui illustre une fois de plus la fragilité de la sécurité dans l’est de la République Démocratique du Congo, un agent de l’organisation humanitaire Caritas a été froidement abattu par des membres du groupe rebelle Raia Mutomboki Wazalendo. L’incident s’est déroulé le jeudi 19 septembre sur la place Cholobera à Cifunzi Kalonge, laissant la communauté locale dans l’effroi et l’indignation.

Ce travailleur humanitaire se rendait à Chaminunu, en mission humanitaire, lorsqu’il a été brutalement intercepté par les rebelles. Alors qu’il tentait de défendre une infirmière harcelée par les miliciens à une barrière, ils lui ont rasé sans pitié. Cette embuscade macabre s’est déroulée non loin de la paroisse catholique de Kalonge à Rambo, lieu de résidence du défunt.

Le corps de l’agent humanitaire a été rapatrié à Rambo le même jour, où il a été inhumé. Cette attaque a provoqué un tollé parmi les leaders locaux et nationaux. Le député national élu de Kalehe, Ndatabaye Kajibwami Amédée, a vigoureusement dénoncé cet acte odieux, appelant à une justice exemplaire à travers l’organisation d’une audience foraine à Kalonge. Il réclame aussi l’élimination des barrières érigées par les rebelles, perçues comme des points de contrôle arbitraires aboutissant à des tracasseries incessantes pour la population.

« Ces barrières instaurées par les Wazalendo ne sont que des instruments de répression, empêchant les citoyens de mener une vie normale », a déclaré Amédée.

Il a exhorté les autorités civiles et militaires locales, y compris les forces armées (FARDC) et la police, à intensifier leur présence pour restaurer un climat de sécurité et de protection.

Cet incident tragique pose une question cruciale : à quand un Congo où les travailleurs humanitaires peuvent exercer leur métier sans risquer leur vie ? Il est impératif que les autorités agissent pour rétablir la paix et assurer la protection des habitants et des travailleurs humanitaires face à ces groupes armés qui perpétuent la violence dans la région.

Source: radiookapi.net