Dans la province du Kasaï-Oriental, la colère gronde parmi les agriculteurs. Alors que la saison agricole A bat son plein et doit offrir une lueur d’espoir pour la sécurité alimentaire, de nombreux cultivateurs voient leurs efforts réduits à néant par la divagation incontrôlée d’animaux domestiques. Les chèvres, porcs et autres volailles profitent d’une gestion lacunaire pour faire des champs leur terrain de jeu, causant des ravages significatifs.
Pour ces habitants de Kasaï-Oriental, c’est bien plus qu’une simple gêne. « La saison agricole est une aubaine pour lutter contre la famine et l’insécurité alimentaire », expliquent-ils. Face à cette menace, la survie alimentaire est remise en question. Comment répondre aux besoins alors que les champs, principale source de subsistance, se transforment en terrains de ruines?
Dans un souci de rétablir une certaine stabilité sociale et économique, les agriculteurs insistent sur une intervention urgente des autorités locales et provinciales. Une réglementation stricte et adaptée du domaine de l’élevage est réclamée pour encadrer la gestion des bêtes domestiques. Cette mesure s’avère cruciale non seulement pour préserver la paix sociale mais aussi pour garantir aux communautés locales la protection de leurs moyens de subsistance.
Alors que la République Démocratique du Congo fait face à d’innombrables défis, cette situation met en lumière une problématique peu médiatisée mais essentielle du quotidien congolais. Dans cet environnement où l’actualité politique et économique capte généralement l’attention, les voix des agriculteurs du Kasaï-Oriental soulignent l’importance de ne pas négliger ces réalités locales aux conséquences dévastatrices. Une réponse des autorités pourrait être un début de solution pour juguler cette crise menaçant la sécurité alimentaire de toute une région.
Source: rtnc.cd