Le vice-gouverneur de la province du Sankuru, Martin Issipia Etshindo, a pris des mesures décisives pour contrer la progression inquiétante du choléra à Lusambu. Ce 18 septembre 2024, une réunion stratégique a été convoquée avec les autorités sanitaires et le Comité provincial de sécurité. L’objectif : faire le point sur l’évolution des cas et établir des stratégies efficaces pour contrôler la situation sanitaire critique.
Avec 70 cas recensés et déjà 6 décès, la riposte ne peut attendre. Les experts en santé présents à la réunion ont proposé diverses méthodes pratiques pour ralentir la propagation de cette maladie assommante, en attendant les résultats des échantillons envoyés à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB).
Le vice-gouverneur a pris la parole pour exhorter la population de Lusambu à une vigilance extrême. « J’appelle la population à respecter les règles d’hygiène pour limiter la propagation de cette maladie », a-t-il insisté. Cette déclaration sonne comme un appel à l’unité et à la responsabilité collective.
L’épidémie de choléra au cœur du Sankuru soulève à nouveau des questions cruciales sur l’efficacité des infrastructures sanitaires en République Démocratique du Congo. Tandis que les autorités locales intensifient les efforts, l’issue dépendra en grande partie de la coopération de la population et des ressources mises en œuvre pour endiguer cette crise sanitaire.
La situation à Lusambu est non seulement une urgence sanitaire mais également un test de résilience pour les systèmes de santé du pays. Dans le cadre des événements en République Démocratique du Congo, cette crise interpelle sur les défis sanitaires constants auxquels la région est confrontée.
Source: rtnc.cd