Dans les méandres du centre-ville de Lodja, capitale économique de la province du Sankuru, la vente des poissons frais suscite l’indignation et l’inquiétude des habitants. Ce mardi 17 septembre 2024, des voix se sont élevées pour tirer la sonnette d’alarme quant aux conditions sanitaires déplorables dans lesquelles s’effectue cette activité quotidienne.
Pierre Okanga, un résidant de Lodja, lance un cri de détresse face à ce qu’il considère comme une menace potentielle à la santé publique. « C’est vraiment navrant de constater comment ces poissons sont vendus. Les risques sanitaires sont accrus, car certaines commerçantes déposent directement leurs marchandises sur le sol », déplore-t-il au micro de la RTNC.
Ces préoccupations ne se limitent pas à une critique stérile. Elles soulignent une nécessité urgente d’intervention des autorités locales. Selon Okanga, il est impératif d’améliorer les infrastructures pour ces mamans vendeuses en leur offrant des lieux de vente dignes et sanitaires. « Les autorités devraient aménager ces espaces de travail et leur trouver des emplacements appropriés pour mener à bien leurs activités », insiste-t-il.
À proximité du stade Lumumba, où se situe le pseudo-lac Inga, véritable décharge publique, ces vendeuses exercent pourtant tous les jours, témoignant d’un besoin criant d’espace de travail sécurisé.
Face à ces constats accablants, la question des normes d’hygiène dans les marchés publics de Lodja, et plus largement celles du Sankuru, interpelle. Combien de temps encore avant que ces conditions ne provoquent une crise de santé publique ? L’appel à l’action est lancé.
Source: rtnc.cd