Le gouvernement congolais sort les muscles pour protéger ses stades. Deux mois après le tragique incident survenu lors du concert de l’artiste gospel Mike Kalambayi, où des pertes humaines et des dommages matériels avaient été enregistrés, un dispositif renforcé de sécurité autour des infrastructures sportives s’impose comme une nécessité. Le stade des Martyrs, un lieu emblématique de Kinshasa, a récemment reçu la visite de trois figures ministérielles clés : Jacquemain Shabani, ministre de l’Intérieur, Yolande Elebe, ministre de la Culture et Arts, et Didier Budimbu, ministre des Sports et Loisirs.
Mais qu’est-ce qui a déclenché cette offensive gouvernementale en matière de sécurité ? Les événements récents ont pointé du doigt la vulnérabilité de ces lieux publics face aux incidents de grande envergure. Suspendre les activités non sportives était une première étape cruciale, permettant de redéfinir les priorités d’usage et d’assurer une sécurité optimale.
À l’aube d’une nouvelle ère sécuritaire, Kinshasa se tient au cœur de ces transformations. Les infrastructures sportives ne sont plus de simples endroits de divertissement, elles doivent garantir la sécurité des milliers de Congolais qui s’y rassemblent chaque semaine. Cette démarche du gouvernement congolais montre l’engagement ferme à éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. Ainsi, le stade des Martyrs et le stade Tata Raphael bénéficient désormais d’inspections accrues et de mesures préventives renforcées.
Cette initiative n’est pas seulement une réponse à une crise passée ; elle ouvre la voie à une modernisation et à un aménagement plus responsif des infrastructures en RDC. Alors, quelles seront les prochaines étapes pour assurer une sécurité pérenne dans les enceintes sportives de la nation ? Congolais et passionnés de sport attendent avec impatience des évolutions concrètes et une réelle amélioration des installations. Une chose est sûre, les stades de Kinshasa sont à l’aube d’un renouveau sécuritaire indispensable.
Source: radiookapi.net