Sous le soleil implacable de Kinshasa, un événement singulier s’est déroulé au camp militaire Tshatshi. En ce mardi 17 septembre, le Service national, sous la direction vigilante du général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, a remis 400 bancs aux écoles du complexe scolaire et du lycée Tshatshi. Un simple don de bancs ? Certainement pas. Car ces bancs portent en eux une histoire de rédemption et de changement.
Fabriqués par d’anciens délinquants urbains, surnommés « kuluna », ces bancs symbolisent une nouvelle approche de réintégration et de réhabilitation. Transformés en bâtisseurs après une formation rigoureuse au sein du Service national, ils démontrent que le changement est possible. À travers ce geste, c’est toute une société qui cherche à redonner une chance à ses fils égarés.
Cette initiative répond directement aux instructions du président de la République, soucieux de combler le manque criant de mobilier scolaire, relevé lors de sa récente visite à ces écoles. Un besoin pressant qui, espérons-le, verra rapidement d’autres actions similaires. Les écoles publiques des camps militaires colonel Kokolo, de la police de Lufungula et bien d’autres encore sont les prochaines sur la liste pour bénéficier de ces dotations cruciales.
Ainsi, ce projet n’est pas seulement une simple distribution de bancs. Il s’inscrit dans une vision plus large d’amélioration des infrastructures éducatives et de la réhabilitation sociale en République Démocratique du Congo. En touchant directement à l’éducation, c’est l’avenir du pays qui est en ligne de mire, une lueur d’espoir pour nos jeunes et pour les générations à venir.
Source: radiookapi.net