À Tshikapa, la commune de Kanzala se réveille sous le choc d’une tragédie humaine. Charles Kasonga Ntalaja, cadre à la fonction publique, a choisi de mettre fin à ses jours ce lundi 16 septembre 2024. Un choix déchirant lié à l’accumulation impitoyable de dettes qui sapaient son existence. Pour une somme de 300 000 FC empruntée à la Banque Lambert, Charles espérait un jour sortir la tête de l’eau. Mais depuis mai, son nom avait été inexplicablement rayé des listes de paie. Qu’est-ce qui l’a poussé à l’irréparable ? Est-ce la pression implacable de la dette ? Ou la solitude dans laquelle son épouse l’avait laissé, incapables de supporter davantage la spirale infernale de la pauvreté ?
Cette tragédie met en lumière une réalité plus large, celle des difficultés économiques auxquelles sont confrontés de nombreux fonctionnaires en République Démocratique du Congo. Derrière le drame personnel de Charles Kasonga, ce sont des milliers d’hommes et de femmes qui luttent chaque jour, coincés entre les promesses de salaires impayés et les échéances implacables des créanciers. La crise économique qui sévit en RDC n’est pas qu’une abstraction macroéconomique, elle se fait sentir dans le quotidien des familles, des crises conjugales aux troubles de santé mentale.
Alors que les médias congolais tel congoquotidien.com rapportent cette terrible nouvelle, cette mort nous interpelle tous sur la fragilité de ceux qui sont laissés pour compte par un système en crise. Que faire pour éviter que d’autres vies ne soient ainsi brisées ?
Source: rtnc.cd