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CAN 2025 : Le privilège de la RDC face à des infrastructures africaines défaillantes

Alors que la course aux qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 bat son plein, les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) bénéficient d’un privilège rare : pouvoir disputer leurs matchs à domicile dans leurs propres stades homologués. Entre le mythique Stade des Martyrs de Kinshasa et l’enceinte moderne du TP Mazembe à Lubumbashi, la RDC se démarque parmi les nations africaines actuellement engagées dans cette compétition continentale.

Pourquoi une telle disparité d’infrastructures à travers le continent ? La Confédération Africaine de Football (CAF), sous la direction d’Ahmad Ahmad, a durci ses exigences pour assurer des standards internationaux élevés. Avec l’homologation temporaire de certains stades, y compris celui de Kinshasa, c’est une épée de Damoclès qui plane au-dessus des pays moins bien équipés. L’exemple du stade des Martyrs est frappant : Serge Nkonde, François Kabulo et Didier Budimbu ont multiplié les efforts pour remettre à niveau cette institution sportive nationale, mais le chemin reste long.

Plus alarmant encore, près de la moitié des pays jouant les éliminatoires de la CAN 2025 se voient contraints d’organiser leurs « matchs à domicile » sur des terres étrangères. Une situation vécue par des nations comme les Comores ou Madagascar et provoquée par des infrastructures sportives inadéquates, des questions sécuritaires ou une instabilité politique.

Mais qu’en est-il de l’investissement des pays africains dans leurs infrastructures sportives ? Beaucoup de ces états, rappelle Jeune Afrique, ont été sous le feu des critiques de la FIFA et de la CAF en raison d’un manque d’investissement public. Cela pose la question essentielle : comment ces fédérations peuvent-elles parvenir à des standards suffisants pour l’organisation d’événements internationaux ?

Les Léopards de la RDC, en dépit de ces défis, se montrent résilients et déterminés à se tailler une place de choix dans le cadre de ces éliminatoires cruciales. L’enjeu est de taille pour une nation passionnée par le football, qui voit en chaque match de la CAN une occasion de briller sur la scène internationale.
Source: footrdc.com

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