Dans le Kasaï-Oriental, une question récurrente s’élève parmi les citoyens : où sont passés leurs représentants durant les vacances parlementaires ? Selon l’article 144, alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, chaque député bénéficie d’un mois de congé. Pourtant, la population du Kasaï-Oriental s’inquiète du fait que peu d’entre eux semblent avoir respecté cette obligation.
Ces vacances, censées permettre aux députés de renouer le contact avec leurs bases électorales, deviennent un point de tension. Le 15 septembre 2024, les préoccupations de la population furent relayées sur RTNC.CD, exprimant un mécontentement face au manque de redevabilité de leurs élus.
« Malheureusement pour le Kasaï-Oriental, nos représentants n’ont pas intériorisé la notion de redevabilité. Ils ont choisi de rester loin de la base que nous sommes, pour ignorer nos nombreux problèmes. D’ailleurs, les députés ont l’obligation de déposer à l’assemblée un rapport de leurs vacances parlementaires, ceux du Kasaï-Oriental, quel rapport feront-ils ? », a déclaré un citoyen sous couvert d’anonymat.
Alors que la session parlementaire de septembre, principalement axée sur le budget, débute le lendemain, la question reste ouverte : comment une telle situation affectera-t-elle la confiance des électeurs ? Dans un contexte où la transparence et la responsabilité sont essentielles, cette affaire interpelle.
Tandis que les attentes des citoyens s’intensifient, les élus du Kasaï-Oriental se retrouvent sous les projecteurs d’une population exigeant plus qu’une simple représentation. Les conséquences de cette méfiance pourraient bien influencer le paysage politique à l’approche des prochaines échéances électorales.
Source: rtnc.cd