Dans un contexte où la sécurité nationale préoccupe de plus en plus les autorités congolaises, le Président Félix Tshisekedi a mis en exergue l’urgence de renforcer le contrôle des flux migratoires internes. Lors du Conseil des ministres tenu le 13 septembre, il a été décidé que l’identification et le suivi plus rigoureux des mouvements de population étaient essentiels pour prévenir la criminalité et contrer des activités subversives potentielles.
Le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a expliqué que les différentes autorités territoriales, en collaboration étroite avec les services du ministère de l’Intérieur et de la Justice, sont désormais investies d’un rôle crucial. Elles devront assurer un encadrement strict afin que la population soit correctement identifiée, contribuant ainsi à l’efficacité des services de police et de sécurité, tout en surveillant attentivement les changements de résidence.
Ce dispositif vise à répondre à un besoin croissant de sécurisation face aux fléaux qui menacent d’ébranler l’ordre public en RDC. « Tout changement de résidence ou tout acte lié à l’état civil devra être consigné et signalé », a précisé Muyaya. Cette nouvelle dynamique, selon le ministre, est censée non seulement renforcer la tranquillité publique mais aussi avoir un impact tangible sur la santé publique.
Le Chef de l’État a tenu à ce que le vice-premier ministre chargé de l’Intérieur, de pair avec le ministre délégué à la politique de la ville et les gouverneurs de provinces, veille à la stricte application de ces directives. Par ailleurs, le ministère du Budget sera mobilisé pour évaluer les besoins financiers nécessaires à la mise en œuvre de cette stratégie sécuritaire d’envergure, avec un rapport attendu d’ici trois mois.
Source: radiookapi.net