À l’heure où la République Démocratique du Congo (RDC) scrute son avenir 64 ans après l’indépendance, le parti Union pour la démocratie et le développement du Congo (UDDC) donne le ton sur les transformations nécessaires. Ce samedi 14 septembre, sous les cieux mouvants de Kinshasa, s’est tenue une conférence-débat axée sur les défis du développement. Le message est clair : le civisme et la formation professionnelle sont les tremplins d’un avenir prospère.
Charles Bamana, en tant que président de l’UDDC, a martelé l’urgence d’une éducation civique à la population, pour qu’elle puisse distinguer entre biens publics et privés, vecteur essentiel pour forger des citoyens engagés et responsables. Il insiste : « Ce n’est qu’à travers une solide formation citoyenne que nous pourrons espérer une société où l’intérêt collectif prédomine. »
Cette initiative civique de l’UDDC n’est que la première étape selon Bamana. L’après-formation doit naturellement mener à l’acquisition de compétences pratiques : l’apprentissage des métiers. Ainsi, l’autonomisation économique de la population devient le fil rouge de leur programme. « Nous voulons les guider vers la création d’emplois concrets, pour que chacun trouve sa place dans la société », souligne-t-il avec conviction.
À ses côtés, le professeur Alain Yele Yele rappelle les enjeux démocratiques : un mandat, par essence, doit être un outil de progrès collectif et non une chasse gardée d’intérêts personnels. Cette nouvelle vision politique souhaite voir les Congolais privilégier le bien commun avant tout.
Quant à l’abbé Georges Ndumba, le plaidoyer pour la cohésion et l’unité nationale résonne comme une condition sine qua non d’un État stable. « Sans paix, point de développement », avertit-il. L’espérance d’une RDC unie et paisible sont les pierres angulaires d’une route vers la prospérité.
Cette conférence de l’UDDC se veut en quelque sorte un éveil des consciences. Que l’on se le dise, le développement de la République Démocratique du Congo ne se fera pas sans implication citoyenne et unité nationale. Une lueur d’espoir brille alors pour ce Géant central-africain qui aspire à se redresser. Le chemin est tracé, il reste à le parcourir ensemble.
Source: radiookapi.net