Les écoles publiques de Kabinda plongent dans l’immobilisme éducatif. Ce 14 septembre, une grève générale décrétée par le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) a contraint les élèves à rebrousser chemin, victimes d’une fronde à l’encontre des autorités éducatives. Le constat est immanquable : la plupart des écoles, notamment au niveau primaire, affichent portes closes et cours désertés. Seule l’école d’application de Kabinda semble résister à cette tempête, poursuivant ses activités alors que les autres, dans un silence éloquent, sont mises en pause.
Ce mouvement de grève ne vient pas par hasard. Il est le fruit d’une réunion en amont où les représentants des enseignants ont clairement exprimé leur mécontentement et ont trouvé un terrain d’entente pour recentrer leurs revendications. Les enseignants, véritables gardiens de l’éducation, s’unissent pour exiger du gouvernement le respect d’accords que beaucoup jugent aujourd’hui bafoués.
Dans ce contexte, la question se pose : combien de temps encore les élèves de Kabinda devront-ils attendre pour reprendre le chemin de l’école ? La réflexion s’impose alors que chaque jour sans enseignement représente une opportunité manquée pour les générations futures. Le gouvernement congolais doit-il agir rapidement pour résoudre cette crise éducative grandissante et restaurer la confiance au sein du système scolaire ? Les yeux sont désormais rivés sur les décisions qui pourraient être prises dans les jours à venir.