Les autorités du Tanganyika respirent un soupir de soulagement après l’évasion spectaculaire qui a secoué la prison centrale de Manono. Le 12 septembre, le porte-parole du gouvernement, Joseph Barnabé Kalonda, a annoncé que cinq des prisonniers évadés avaient été rattrapés par les forces de sécurité. Ce développement survient après une commission de sécurité qui s’est tenue le 11 septembre, et qui a abordé la crise qui sévit dans la région.
Il convient de rappeler qu’en juillet, la prison de Manono avait connu une évasion massive, où près de soixante-dix détenus avaient réussi à prendre la fuite. Alors que la société civile annonce un chiffre alarmant de près d’une centaine de fugitifs, le gouvernement a officiellement reconnu l’évasion de seulement septante détenus. Cette distinction soulève des questions quant à la transparence et à l’efficacité du système pénitentiaire en place.
L’évasion massive a profondément bouleversé la quiétude de la cité de Manono, plaçant ses habitants dans un climat d’insécurité croissant. L’angoisse palpable parmi la population interpelle les autorités à agir rapidement pour rétablir l’ordre et la sécurité. Comment ces prisonniers ont-ils réussi à s’évader et quelles mesures préventives sont mises en œuvre pour éviter de telles situations à l’avenir ?