Le 12 septembre dernier, la sécurité au sein de la commune du Lac à Kalemie a été placée sous le feu des projecteurs lors d’une réunion cruciale orchestrée par Johnson Kasongo, ministre provincial de l’intérieur. En présence de David Mukeba Mbombo, l’autorité urbaine, et de son adjoint, Kapata Muteta Carine, l’élite locale, incluant chefs d’avenues et de quartiers, s’est réunie pour discuter des répercussions grandissantes du banditisme urbain.
Cette rencontre d’une heure a vu un échange intense autour des problématiques sécuritaires qui entachent la tranquillité des citoyens. Le ministre, prenant un ton ferme, a exhorté les chefs de rues à jouer un rôle prépondérant dans cette dynamique de sécurité. « Il incombe à chacun d’entre vous d’appeler à l’ordre les enfants de vos quartiers, » a déclaré Kasongo, soulignant l’importance de la vigilance communautaire dans la lutte contre les actes de délinquance.
En outre, pour renforcer cette initiative, un numéro vert – le 083 73 12 829 – a été mis en place, permettant à chaque citoyen d’intervenir en signalant des comportements suspects. Kasongo a précisé que cette opération vise à restaurer l’autorité de l’État non seulement à Kalemie, mais dans tout le Tanganyika, selon la vision du gouverneur, Christian Kitungwa.
Avec l’engagement indéfectible des gestionnaires locaux, la lutte contre l’insécurité pourrait bien prendre un tournant décisif, mais cela dépendra de la mobilisations des populations elles-mêmes. Les enjeux sont clairs : sans un véritable partenariat entre autorités et citoyens, l’idée d’une ville tranquille pourrait demeurer un simple rêve. La question se pose : serons-nous capables de conjuguer nos efforts pour un avenir sécurisé ?