**Le nouveau programme avec le FMI : un tournant décisif pour la RDC**
Le mercredi 11 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a mené une réunion cruciale à la Primature, marquant une étape significative dans les relations entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Fonds Monétaire International (FMI). Cette rencontre, tenue avec les ministres du Budget et des Finances, a permis de préciser les priorités du Gouvernement congolais face aux défis économiques actuels.
La mission technique du FMI, actuellement à Kinshasa, a été sollicitée par le gouvernement congolais dans le but de poursuivre les accords dans le cadre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC). Un élément clé de cette mission concerne également la réponse aux changements climatiques, un enjeu de plus en plus pressant sur la scène internationale.
« Nous sommes ici pour discuter de la requête des autorités pour continuer leurs engagements économiques et financiers avec le FMI », a souligné Calixte Ahokpossi, Chef de mission au FMI pour la RDC. Les priorités du Gouvernement, dont la sécurité, l’intégrité territoriale et le développement des infrastructures, sont au cœur des discussions.
Le FMI a été attentif à la volonté du Gouvernement de mener des réformes substantielles, notamment dans le domaine de l’assainissement des finances publiques. « Le Gouvernement a insisté sur l’importance de construire des infrastructures pour diversifier l’économie », a précisé M. Ahokpossi. Ces éléments sont cruciaux pour garantir une résilience économique durable.
Dans son discours, le chef de mission a également mis en avant les progrès réalisés par le Gouvernement congolais : « La croissance économique demeure soutenue, et l’inflation commence à reculer ». Ces avancées, selon le FMI, offrent des perspectives favorables pour la poursuite de leurs engagements avec la RDC.
Au-delà des discussions économiques, la question des changements climatiques a également été abordée. La Première Ministre Suminwa a indiqué que son gouvernement souhaite inscrire la RDC comme un acteur majeur dans ces discussions internationales, tout en s’engageant à protéger l’environnement.
Ce nouveau programme avec le FMI pourrait donc non seulement redynamiser l’économie congolaise, mais aussi lui permettre de prendre la tête des initiatives environnementales sur le continent. Dans ce contexte mondial où la durabilité est devenue un impératif, la RDC pourrait tirer profit des mécanismes comme les crédits carbone pour combattre la pauvreté tout en préservant ses ressources naturelles.
En somme, la réunion du 11 septembre a ouvert la voie à des négociations critiques qui pourraient transformer le paysage économique et politique de la République Démocratique du Congo. Les engagements pris pourraient marquer une nouvelle ère de coopération stricte entre la RDC et le FMI, déterminante pour l’avenir du pays et sa position sur la scène internationale.
Le Gouvernement congolais semble résolu à bâtir l’avenir, avec l’espoir que ce programme sera le tremplin pour des réformes essentielles à son développement.
