Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) ajoutent une nouvelle victoire à leur palmarès, s’imposant face à l’Éthiopie lors d’un match décisif qui s’est tenu lundi soir à Dar es Salaam. Avec deux victoires en autant de matchs, l’équipe dirigée par Sébastien Desabre se positionne solidement dans la course à la qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations de 2025 au Maroc.
Dans une rencontre qui a démarré lentement, les choix stratégiques de Desabre ont été déterminants. En apportant des modifications raisonables, notamment l’entrée de Théo Bongonda à la 30e minute, il a injecté une nouvelle énergie dans le jeu congolais. Bongonda, homme du match avec un score de 7, a été au cœur de la plupart des attaques et a scellé le sort de ce duel avec un superbe tir à la volée à la 61e minute.
Dimitry Bertaud a eu un match aisé en tant que gardien, ne devant faire face qu’à une frappe inoffensive durant toute la rencontre. Les défenseurs, menés par Chancel Mbemba, ont su maintenir la ligne et gérer efficacement les attaques adverses. Axés autour d’une défense solide, les Léopards ont bien contenu les Ethiopiens tout au long du match.
Pour Sébastien Desabre, préparer son équipe pour des matchs cruciaux comme celui-ci est essentiel. Son coup de poker en remplaçant Akolo a payé, et ses choix en terme de personnel ont prouvé qu’ils pouvaient briser les lignes adverses efficacement. Comment alors évaluer ce début de campagne pour les Léopards ? Avec ces deux victoires consécutives et un hors de but encaissé, la confiance est à son maximum.
Le jeu collectif a été mis en avant, avec des joueurs comme Joris Kayembe servant de pivot sur les ailes et créant des opportunités exploitantes. La profondeur de banc s’est révélée décisive, non seulement pour maintenir l’intensité, mais aussi pour apporter du talent à chaque position.
À l’approche des prochaines échéances, le regard est désormais tourné vers le futur. Les Léopards prouveront-ils leur réalisme et leur résilience ? Alors que la compétition s’intensifie, une question demeure : peuvent-ils enfin briser le plafond de verre qui les empêche de briller sur la scène continentale ?