Le général Alfred Matambo, commandant de la force de la brigade d’intervention de la Monusco, a dressé ce mardi 3 septembre 2024 un bilan mitigé de ses opérations menées contre les groupes armés, notamment l’ADF/MTM, dans les régions de Beni, Lubero et Ituri. Près d’un an après son arrivée au poste, le 23 septembre 2023, Matambo a décrit les résultats obtenus comme ‘moyens et mixtes’, rappelant les sacrifices consentis pour traquer l’ennemi, tout en restant attentif aux alertes sur leurs mouvements.
Lors d’une conférence de presse à Beni, il a souligné l’importance de la collaboration entre la Monusco, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la Police Nationale Congolaise (PNC), saluant les opérations diurnes et nocturnes conduites en synergie. ‘Le retour à la paix nécessite un engagement partagé de toutes les forces en présence’, a-t-il affirmé, appelant la population à soutenir les initiatives de sécurité déployées dans la région.
Le général Matambo a également annoncé qu’il approche de la fin de sa mission à Beni, une période qui a été marquée par de nombreux défis mais aussi des progrès notables. La lutte contre l’insécurité demeure cruciale dans cette région, l’engagement des forces de sécurité et le soutien des communautés locales étant déterminants pour restaurer la tranquillité et la sérénité tant escomptées.
Alors que le commandant s’apprête à quitter son poste, de nombreuses questions demeurent : Quelles seront les répercussions de son départ sur la dynamique actuelle des opérations ? Les espoirs de paix à Beni s’évanouiront-ils avec son départ ? Dans un contexte déjà fragile, la réponse à ces interrogations s’avère d’une importance capitale pour l’avenir.
La présence de la Monusco, tant critiquée, apparaîtra-t-elle comme un véritable rempart pour les populations locales ou continuera-t-elle à réguler une situation instable, rendant nécessaires les appels à la vigilance ?