Dans les confins tumultueux du Nord-Kivu, la MONUSCO a encore une fois été appelée à manifester sa présence salvatrice. Face aux violentes attaques qui ont éclaté dans la région orientale de la République Démocratique du Congo, la mission de paix de l’ONU vient de déployer des troupes pour sécuriser un couloir désigné et procurer refuge aux civils affolés, un exode massif que les échos de guerre ont impitoyablement engendré.
Environ 1 000 personnes déplacées ont trouvé asile sous l’égide protectrice de la MONUSCO, qui, en étroite collaboration avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), s’évertue à ériger un rempart contre la violence. À Mweso, bourgade autrefois tranquille de la province du Nord-Kivu, des bombes de mortier ont été lâchées, ôtant la vie à 19 innocents, meurtrissant physiquement 27 autres, et éparpillant les habitants tels des feuilles dans le vent de l’adversité.
Le doigt accusateur de l’armée pointe le groupe rebelle M23, artisan présumé de cette insurrection meurtrière. Bertrand Bisimwa, leader du mouvement, contre-attaque en imputant à l’armée congolaise l’usage de drones et d’artilleries lourdes ayant causé la mort d’innocents. Ce drame catalyse la tension entre la RDC et le Rwanda, ce dernier étant accusé par la RDC de soutenir les rebelles du M23, une allégation que Kigali réfute invariablement.
Dans un constat alarmant, l’ONU souligne une augmentation des affrontements entre M23 et FARDC, desarçonnant davantage la sécurité déjà précaire de la nation. En dépit de cette atmosphère chargée, la RDC interpelle le Conseil de Sécurité de l’ONU pour initier un retrait progressif de la mission de maintien de la paix dès décembre 2023, devançant ainsi la fin prévue de son mandat fin 2024.
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