À Kinshasa, le samedi 27 janvier, un engagement ferme a été pris par Julie Kalenga, gouverneure intérimaire du Kasaï-Oriental, et Jean-Charles Okoto, Président du conseil d’administration de la Société minière de Bakuanga (MIBA), visant à reprendre le contrôle des concessions usurpées appartenant à cette entreprise minière. Lors d’une rencontre qui s’est tenue dans la capitale, ces hauts responsables ont exprimé leur détermination face à la problématique des territoires de la MIBA, actuellement occupés de manière illégale par des particuliers.

La mesure d’expropriation vient en réponse à une situation de plus en plus préoccupante : de vastes étendues du domaine minier de la MIBA sont en effet envahies par la population locale. Une rencontre avec le chef des Bakwanga a déjà eu lieu, débouchant sur une coordination renforcée avec le Directeur général adjoint de la MIBA. Jean-Charles Okoto a confié aux médias, non sans détermination, son souhait de remédier à cette situation en impliquant toutes les parties concernées et en ne négligeant aucun détail qui permettrait d’approcher la problématique de manière rationnelle.

La volonté de préservation de l’intégrité territoriale de la MIBA est classiquement citée comme une priorité par ses dirigeants. « Nos concessions seront toujours MIBA », a déclaré Okoto, écartant ainsi l’idée d’une éventuelle concession face à des occupations illicites. Pour lui ainsi que pour Julie Kalenga, l’heure est à l’action : un déplacement est déjà prévu à Mbuji-Mayi afin de convenir d’une solution efficace et durable.
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