À l’aube des huitièmes de finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, l’Angola et la Namibie se positionnent comme les surprenantes révélations de cette compétition continentale. Samedi à 18h00′, le stade de la Paix, à Bouaké, s’illuminera de la confrontation entre les Palancas Negras angolaises et les Warriors namibiens, deux équipes qui ont éclipsé les pronostics lors de la phase de groupes.

Les hommes angolais, réminiscence de l’exploit des années 2008 et 2010 avec leur place en quart de finale, ont brillé au sommet du groupe D, faisant figure de leaders invaincus et éclipsant des adversaires de renom, dont l’Algérie, frappée d’étonnement par leur écartement prématuré du tournoi. Les statistiques, flatteuses pour les Angolais, témoignent d’une attaque redoutable, concluant cette première phase en maestres avec un match nul contre les Fennecs d’Algérie et des victoires palpables face à la Mauritanie et le Burkina Faso.

D’autre part, les Namibiens, loin d’être favoris, ont défié les sceptiques en arrachant une qualification en tant que meilleur troisième de leur groupe. Face à la Tunisie, leur bravoure s’est illustrée par une surprenante victoire, tandis qu’un match nul contre le Mali harmonisait leur parcours vers les huitièmes, malgré une lourde défaite contre l’Afrique du Sud.

Cette rencontre Angola-Namibie retentira comme leur deuxième croisement à la CAN, suivant une première épopée en 1998 caractérisée par une parité de score élevée. Pourtant, c’est la première fois depuis 2015 qu’elles se croisent à nouveau sur la scène internationale, un precedent dominé par l’Angola.

Tandis que l’Angola s’apprête à disputer un troisième match à élimination directe de son histoire à la CAN, la Namibie s’élance vers son tout premier, surfant sur l’euphorie de leur unique triomphe contre les Aigles de Carthage. À l’heure où l’Angola démontre sa force offensive par la diversité de ses buteurs et une efficacité croissante, la Namibie peine statistiquement en attaque mais brandit une défense surprenante.

Dans ce tableau de forces et de faiblesses, l’Angola semble s’avancer avec l’étiquette du favori. Cependant, la prudence reste de mise face à des Warriors déterminés à ne pas se laisser réduire au rôle de figurants.

Les équipes se préparent avec une nuance majeure : l’absence du défenseur angolais Núrio Fortuna, blessé et déjà reparti vers son club en Belgique, affaiblissant potentiellement l’arrière-garde angolaise. À contrario, le staff technique namibien n’a signalé aucun souci majeur au sein de son effectif.
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